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Betclic réduit son empreinte carbone grâce au scaling natif de son calendrier cloud

Betclic a réussi à réduire de 89 % son empreinte carbone. Son secret : une migration sur le cloud et le développement d’un calendrier de mise à l’échelle. On vous explique tout.

Migration sur le cloud : 70 % de réduction des émissions de CO2

Petit rappel avant de commencer : l’empreinte carbone est une mesure de l’impact sur le changement climatique.

Elle représente la quantité totale de gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone (CO2), émise directement ou indirectement par une activité (ici Betclic).

Avant de passer sur le cloud, le site de paris sportifs Betclic stockait toutes ses données dans 2 data centers situés à Paris. La dématérialisation de l’activité lui a permis d’éliminer 50 % des émissions liées aux machines.

À ceci, il faut rajouter 15 % de gain lié à suppression du filet de sécurité permanent, et 5 % gagnés sur l’élimination de certains équipements du réseau.

Au total, la réduction de l’empreinte carbone s’élève à 70 %.

Mise à l’échelle du calendrier : 19 % de réduction supplémentaire

Le passage sur le cloud n’a pas résolu tous les problèmes. L’activité de pari sur Betclic est très variable.

L’architecte cloud de Betclic Sébastien Napoléon résume le problème en ces termes : « Pour une finale de coupe du monde de football, on assiste à des pics de connexions lors des buts ou à la fin du temps réglementaire (…). Pour servir ce trafic très hétérogène, nous devons trouver les leviers techniques pour laisser en permanence la porte ouverte au trafic entrant. En une seconde, nous devons être en mesure d’encaisser un pic. »

Développement d’un calendrier de mise à l’échelle natif

Pour faire face à l’afflux soudain de connexion lors des gros évènements, Betclic a décidé de développer son propre calendrier de mise à l’échelle. Celui-ci permet d’augmenter ou de réduire la disponibilité du serveur en fonction du trafic.

Le calendrier est basé sur une échelle à 4 couleurs. Une rencontre de Champions League par exemple est classée rouge de 18h à minuit. À ce moment-là, l’orchestrateur exécutera un script particulier et mettre l’infrastructure à niveau.

Gestion du scaling : un levier d’économie puissant

La gestion du scaling permet de réduire significativement le taux de CO2 émis.

La raison est simple : les serveurs sont au vert 70 % du temps. Ils consomment donc très peu d’énergie.

Les pics de trafic, c’est-à-dire là où l’architecture se déploie et les besoins en énergie augmentent, ne représentent que 3,5 % du temps total de fonctionnement.

Autre levier : l’extinction pendant la nuit et le week-end des environnements permettant de tester ou de développer les futures améliorations du système. Ils n’ont en effet pas besoin d’être actifs puisqu’il n’y aura pas de personnel pour travailler dessus.

Grâce à cet ensemble de mesures, Betclic a fait passer son empreinte carbone de 410,5 à 47 tonnes de CO2, soit une baisse de 89 %.

Cette valeur est assez éloignée des 98 % promis par Microsoft, mais elle est tout de même remarquable.

L’exemple de Betclic montre qu’en rationalisant la consommation électrique des appareils du quotidien, il est possible de réaliser des économies à grande échelle. En espérant que cela inspire d’autres grands noms du jeu en ligne à en faire de même.

Julien Zerilli
312 articles
Rédacteur spécialisé sport & paris sportifs depuis 2012, Julien adore lire les Conditions Générales des bookmakers. Il supporte le Stade Brestois 29 et son joueur préféré, c’est Franck Lérand.