Ce soir, l’équipe en tête du championnat d’Europe va affronter le dernier de son groupe. Donnée archi-favorite, les paris vont bon train.
Pourtant, avec sa cote très faible, qu’espérez-vous gagner en plaçant une mise sur elle ? Sans doute est-ce plutôt le moment de prendre un peu de risques et d’aller à l’encontre des idées reçues en pariant contre le favori : l’audace pourrait alors s’avérer très rentable !
Grands favoris, petits gains
Il s’agit d’un principe parfaitement logique : puisque la victoire des favoris est des plus probables, les bookmakers ne vont pas proposer des cotes très intéressantes car ils risqueraient de perdre beaucoup d’argent. Très prudent, ce genre d’enjeu ne vous rapportera donc quasiment rien.
Par exemple, la victoire du Real Madrid face à Valence n’aura une cote qu’autour de 1,20 avant le match, et beaucoup moins si votre bookmaker permet de parier en direct. En effet, plus le match avancera, plus la victoire sera certaine. Le bookmaker finira souvent par clore les mises sur lui car elles n’auront plus aucun sens.
A moins de miser très gros, vos gains seront donc insignifiants : par exemple, 10€ en misant 100€ sur une cote de 1,10 ! Au pire, vous pouvez tenter de combiner plusieurs paris sur les favoris. Mais même ainsi, la cote combinée ne décollera pas et effectuer un pari combiné perdra beaucoup de son intérêt.
Pari sur le favori et bonus
Très souvent, le déblocage de votre bonus de bienvenue sera lié aux particularités de la première mise. Même si vous en avez obtenu un important, il s’agira presque toujours d’un premier pari remboursé s’il est perdant. Vous avez alors le choix :
- soit vous misez prudemment comme tout le monde, mais si vous gagnez (cas le plus probable), c’est comme si vous n’aviez pas touché votre bonus et vous n’aurez guère fructifié votre dépôt.
- soit vous pariez contre le favori, soit sur un match nul, soit sur l’outsider : si vous gagnez votre pari, vous encaisserez une belle somme, et si vous le perdez, vous serez au moins remboursé.
Comme vous pouvez le voir, il est donc bien plus avantageux d’effectuer votre premier enjeu en prenant un peu de risques.
Favori ne signifie pas gagnant
La plupart des parieurs confondent cotes et probabilités. Ils imaginent que le futur vainqueur d’une rencontre est nécessairement celui qui a une cote faible et parient comme le bookmaker au lieu de parier contre lui. Ils oublient souvent le match nul et pire, négligent l’analyse technique.
Les 3/4 du temps, cela n’est pas faux ; mais dans les autres cas, ils perdent leur pari et manquent l’opportunité d’avoir misé sur l’équipe supposée d’abord perdante qui avait une très belle cote.
Il importe donc d’avoir à l’esprit avant de parier sur les équipes données d’avance gagnantes que :
- le nul est peut-être à la réflexion l’issue la plus probable : là est tout l’art de savoir parier sur le match nul
- le bookmaker peut se tromper en sous-estimant les petites équipes ou en surestimant les mastodontes
Voici pour finir un exemple édifiant : le petit Poucet FC Schirrhein (en équivalent de 7ème division) bat les pros de Clermont en Ligue 2 avec un 4-2, et qui plus est après avoir été dominés 0-2 à la mi-temps !